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Dialogue d’argile, de mots et de terres, de voix et d’écrits entre un sculpteur, un auteur et un musicien sur
l’enfermement et la liberté.
Exposition organisée par le Centre International du Photojournalisme et le Mémorial du Camp de Rivesaltes en partenariat avec l’Institut Français de Barcelone.
Un panorama photographique de la Guerre d’Espagne (1936-1939) qui fit 500 000 morts. Commissaire de l’exposition : Gilbert Grellet et en collaboration avec Michel Lefebvre.
L'Œuvre de Secours aux enfants a été une association déterminante pour sauver des enfants juifs de la déportation lors de la Seconde guerre mondiale, notamment ceux qui étaient internés au camp de Rivesaltes. Cette exposition, réalisée par l’OSE, présente des portraits d’enfants sauvés dont les différents parcours permettent d’évoquer les lieux et les acteurs qui se sont engagés à soustraire à la mort ces enfants. Elle sera aussi l’occasion de présenter le rôle que joue encore cette association aujourd’hui.
En 2009, Mathieu Pernot commence un travail constitué à la fois de prises de vues photographiques et de recueil de textes auprès de migrants afghans arrivés en France après un périple aussi long que dangereux.
La série de photographies intitulée « Les migrants » montrent des corps emmitouflés dans des couvertures et dormant à même le sol. Ces images ont été réalisées très tôt le matin, dans le temps dont le photographe disposait entre le lever du jour et la présence de la police venue les réveiller. Il les a photographiés dans leur sommeil, cachés par un tissu, un drap ou un sac de couchage les recouvrant. Invisibles, silencieux et anonymes, réduits à l’état de simple forme, les individus se reposent et semblent se cacher, comme s’ils voulaient s’isoler d’un monde qui ne veut plus les voir.
En 2012, L'auteur a rencontré Jawad et Mansour, tous les deux Afghans réfugiés à Paris. Il a confié à Jawad des cahiers d’écolier pour qu’il y écrive le récit de son voyage de Kaboul à Paris. À chacune de ses rencontres, il lui donnait quelques pages de son histoire écrite en farsi. Le récit d’une épopée moderne, l’histoire en négatif de notre mondialisation était incarnée. Mansour a quant à lui prêté les cahiers qu’il utilisait pour ses cours de français. Des mots et des phrases de première nécessité étaient traduits de sa langue d'origine.
Ce travail de recueil de textes et d'images a été reconduit en 2016. Jawad et Mansour ont, depuis, tous les deux été régularisés. Ils travaillent et ont une vie de famille à Paris. Des collages présentent l'agenda professionnel 2016 de Jawad, salarié dans une association d'aide aux migrants. Des photographies montrent des bribes de vie des quatre dernières années de Mansour qui travaille désormais dans un grand restaurant parisien.
Invitée en résidence sur les questions de la mémoire et de la transmission, Anne-Laure Boyer a conçu pour le Mémorial une exposition intitulée « Lettres de Rivesaltes », composée d’un film, d’une création sonore et d’un ensemble de lettres. Ces lettres sont issues d’un appel à écriture qui s’adresse à tous, anciens internés ou descendants, militants, associatifs, historiens, enseignants et apprenants, professionnels, élus, parents et enfants… Ces Lettres offrent un espace parallèle, pour que chacun soit libre de déposer sa propre parole : engager sa réflexion, porter son récit, délivrer un hommage, adresser sa colère...
Toutes les lettres seront mises sous enveloppes scellées, et présentées dans l’exposition. Le visiteur pourra en choisir une au hasard, y inscrire son adresse et la poster dans la boîte aux lettres de l’exposition. Il la recevra chez lui quelques jours plus tard. C’est seulement là qu’il découvrira le récit d’une des personnes qui aura participé à cet appel à écriture. À la fin de l’exposition, l’intégralité des lettres sera rendue publique.
Les camps d’internement français ont trop longtemps été occultés. Ces Lettres de Rivesaltes seraient l’occasion pour chacun de s’approprier cette histoire lourde et complexe, afin de la porter tous ensemble. Pour construire une mémoire véritablement collective, et tournée vers le présent. Pour que les questions de mémoire puissent interroger le monde d’aujourd’hui. Parler des camps pour réfléchir sur l’exil, le racisme, la gestion administrative des flux migratoires, l’acte de faire histoire, la fabrique de la mémoire collective et individuelle, la transmission et la non-transmission...
Et la participation de toute l’équipe du Mémorial.
L’artiste remercie tous les participants : les marcheurs et les écrivains.
Elle remercie aussi les associations et les personnes qui ont relayé les appels à la marche et à l’écriture :
Que soient également remerciés :
L’artiste remercie aussi toutes celles et ceux qui l’ont accueillie dans les Pyrénées-Orientales