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Harkis : une fidélité blessée, une mémoire en marche
JOURNÉE D’HOMMAGE AUX HARKIS, AUX MOZGHANIS ET AUX PERSONNELS DES DIVERSES FORMATIONS SUPPLÉTIVES ET ASSIMILÉS
Le camp de Rivesaltes fut entre 1962 et 1964 le plus grand centre de reclassement de France pour les anciens harkis et leurs familles. Près de 22 000 d’entre eux séjourneront à Rivesaltes dans des conditions indignes. En cette journée nationale d’hommage, le Mémorial est fidèle à sa mission de réparation de cette mémoire souffrante en proposant une soirée en plusieurs temps, mêlant art, littérature et recherche scientifique.
A 18h00 : Vernissage de l’exposition d’Aderline.
Présentation de l’exposition temporaire d’Aderline, artiste du territoire qui a connu le camp dans son enfance et témoigne au travers de la peinture.
A 18h30 : Présentation de l’ouvrage Baya, à l’Aube de Malika Aït Gherbi.
En présence de l’autrice. Inspiré de son histoire familiale, son récit met en lumière le parcours de son père, ancien harki. Au-delà de l’intime, un message universel : celui de la reconstruction, de la résilience et de la quête de dignité loin de son pays d’origine.
A 20h00 : Conférence de Julie Savelli.
Dans le cadre du dispositif « CNRS au musée », la chercheuse Julie Savelli a mené une résidence au Mémorial du camp de Rivesaltes en 2024 et 2025.
Elle présentera ses travaux visant à documenter l’après-camp de Rivesaltes, et notamment le hameau de forestage de Rivesaltes (1964-1976) et la cité del Réart (1977-2016). Le témoignage filmé de Kader Goutta, fils de harki, sera projeté en sa présence.
photo ©Julie Savelli
